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Type de textesource
TitreLes vrais pourtraits et vies des hommes illustres grecs, latins et paiens
AuteursThévet, André
Date de rédaction
Date de publication originale1584
Titre traduit
Auteurs de la traduction
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Date d'édition moderne ou de réédition
Editeur moderne
Date de reprint

, chapitre 92, « Eudes de Monstreul », fol. 503r

La necessité des arts, estats et mestiers faict qu’encores que toutes les vocations ne puissent estre rangées souz ce riche et magnifique escadron des arts liberaux, les ouvriers illiberaux ont esté reçeus plustot aux Republiques que ceux, qui faisoient profession des disciplines vrayement liberales. [[4: suite dans Femmes peintres, Zeuxis et Parrhasios]]

Dans :Pamphile et la peinture comme art libéral(Lien)

, chapitre 92, « Eudes de Monstreul », fol. 503r-v

La necessité des arts, estats et mestiers faict qu’encores que toutes les vocations ne puissent estre rangées souz ce riche et magnifique escadron des arts liberaux, les ouvriers illiberaux ont esté reçeus plustot aux Republiques que ceux, qui faisoient profession des disciplines vrayement liberales. [[2: Peintres et peintresses, excellentes]]. Je pouvoie icy employer, pour preuve de mon dire, l’estime qu’on a faict des peintures de Timarele (sic), Irene, Calypso, Aristarete et Lala Cyzena si je ne sembloye vouloir preferer les femmes à Zeuziz, Parrhase, Apelles, Aristides, Polygnote, Euphranor, et plusieurs autres excellens pourtrayeurs, aucuns desquels ont avec si grand heur rencontré, que nous lisons que les raisins pourtraicts par Zeuzis inviterent les oyseaux à les venir bequeter, et le cheval d’Apelles en platte peinture esmeut les naturels à hennir.[[8: voir aussi Zeuxis et Parrhasios, cheval d'Apelle]]

Dans :Femmes peintres(Lien)

, fol. 503r-v

Je pouvoie icy employer, pour preuve de mon dire, l’estime qu’on a faict des peintures de Timarele (sic), Irene, Calypso, Aristarete et Lala Cyzena si je ne sembloye vouloir preferer les femmes à Zeuziz, Parrhase, Apelles, Aristides, Polygnote, Euphranor, et plusieurs autres excellens pourtrayeurs, aucuns desquels ont avec si grand heur rencontré, que nous lisons que les raisins pourtraicts par Zeuzis inviterent les oyseaux à les venir bequeter, et le cheval d’Apelles en platte peinture esmeut les naturels à hennir. [[8: voir aussi Femmes peintres, Zeuxis et Parrhasios]]

Dans :Apelle, le Cheval(Lien)

, chapitre 92, « Eudes de Monstreul », fol. 503r-v


Je pouvoie icy employer, pour preuve de mon dire, l’estime qu’on a faict des peintures de Timarele (sic), Irene, Calypso, Aristarete et Lala Cyzena si je ne sembloye vouloir preferer les femmes à Zeuziz, Parrhase, Apelles, Aristides, Polygnote, Euphranor, et plusieurs autres excellens pourtrayeurs, aucuns desquels ont avec si grand heur rencontré, que nous lisons que les raisins pourtraicts par Zeuzis inviterent les oyseaux à les venir bequeter, et le cheval d’Apelles en platte peinture esmeut les naturels à hennir.[[8: voir aussi Femmes peintres, Apelle Cheval]] [[4: suite dans Protogène et Démétrios]]

Dans :Zeuxis et Parrhasios : les raisins et le rideau(Lien)

, chapitre 92, « Eudes de Monstreul », fol. 503v

Quoy plus ? L’admirable industrie de Protogenes ravit tellement Demetrie, que pour l’amour de luy il ne voulut ruiner la ville de Rhodes, si bien que par sa peinture il maitrisa le cœur de ce victorieux : [[2: Stagyre sauvée par Aristote, et Rhodes par Protogenes]] aussi bien qu’Aristote par son divin sçavoir celuy de son disciple Alexandre lequel (ainsi que j’ay dit ailleurs) pour le seul respect de ce Prince des Philosophes ne se contenta point de se reconcilier avec ceux de Stagyre, ains voulut la rebastir, repeupler et renouveler. Voire mais qu’est-il besoin de publier tellement les loüanges de ces peintres, puisque nous n’avons pas icy affaire à un simple pourtrayeur, ainsi à celuy, qui peut de soy mesmes, sans faire tort à autruy, devancer la bande des anciens statuaires et architectes ?

Dans :Protogène et Démétrios(Lien)